Pour accompagner le changement dans un projet, il est nécessaire d’avoir des compétences et des outils. Des compétences relationnelles et du bon sens feront aussi la différence.
Mais l’état d’esprit de l’équipe projet est aussi un facteur clé de réussite. Je décrirais mon état d’esprit par 2 partis pris qui font la différence pour moi.
1 – Les personnes sont autant les « freins » que les « ressources » d’un projet
Le facteur humain ne se résume pas à la résistance au changement. Le facteur humain est à la fois ombre et lumière. Il est ombre quand les personnes ont peur de perdre en reconnaissance, en valeur, en qualité de vie et deviennent un « frein » au projet. Il est lumière quand les personnes découvrent de nouvelles opportunités, des compétences ignorées, des envies insoupçonnées et qu’elles grandissent grâce à un projet. Elles deviennent alors « ressources » pour le projet.
En effet, accompagner un projet c’est accompagner toutes les personnes impactées : Ne plus les voir comme des « freins potentiels » mais surtout comme des « ressources puissantes ».
Mon optimisme se retrouve dans ma façon d’aborder les personnes dans mes missions et je me retrouve dans les paroles de Philippe Gabilliet dans son livre « Eloge de l’optimisme » :
« Etre optimiste, c’est croire en l’autre »
2 – Les indicateurs de réussite de la transformation les plus pertinents sont qualitatifs dans le long-terme
L’intention de l’accompagnement du changement est la réussite du projet.
Cette réussite couvre plus que les résultats attendus du projet. Normalement, la réussite d’un projet se mesure avec des éléments quantitatifs : délais, livrables, coûts, ressources utilisées…
Ces éléments ne mesurent pas si la transformation induite par le projet est durable et écologique pour l’entreprise.
A la fin d’un projet réussi, en posture de coach, je veux pouvoir répondre positivement aux questions suivantes : Comment avons-nous atteint nos objectifs ? Où en sont nos relations avec les autres ? Que restera-t-il dans 2 ans ? Qu’avons-nous appris pour le prochain projet ? Qu’avons-nous mis en place pour permettre les évolutions à venir ?