Savons-nous reconnaître les émotions qui nous traversent? Pas toujours… Pas toujours évident de faire le tri entre les 5 émotions primaires: La joie, la colère, la peur, la tristesse et le dégout.
Sur ces 5 émotions une seule est positive: la joie… Elle est donc à savourer et à encourager le plus souvent possible… Elle nous permet de produire les bonnes hormones, de prendre du recul et de profiter de la vie!
Les sentiments liés à la joie sont nombreux et pour vous aider à les retrouver le plus souvent dans votre vie, en voici une petite liste. Vous devriez trouver votre bonheur…
Bonheur, Gaieté, Amusement, Allégresse, Jovialité, Plaisir, Ardeur, Jouissance, Extase, Contentement, Humour, Satisfaction, Euphorie,Jubilation, Optimisme, Fierté, Enchantement, Délectation, Satisfaction, Sensation,Triomphe, Ferveur, Excitation, Entrain, Soulagement
Posez-vous juste cette question après avoir lu cet article: Comment vais-je trouver la joie demain avec mes collègues, avec ma famille, avec mes amis, avec moi-même, avec les inconnus?
Une blague, se féliciter pour une réunion réussie, un calin, une pause café bien méritée, une promenade dans un parc, un bon livre, de la musique, un resto, un ciné, un acte de charité… Trop simple, non?
Pour finir, voici un petit cadeau du printemps, un poème de Boris Vian qui déclenche beaucoup d’émotions positives en moi à chaque fois que je le lis.
Il me rappelle de ne pas oublier l’essentiel et de me permettre de profiter de chaque petit instant de joie à chaque instant…
Bonne lecture!
L’Evadé
Il a dévalé la colline
Ses pas faisaient rouler les pierres
Là-haut entre les quatre murs
La sirène chantait sans joie
Il respirait l’odeur des arbres
Avec son corps comme une forge
La lumière l’accompagnait
Et lui faisait danser son ombre
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il sautait à travers les herbes
Il a cueilli deux feuilles jaunes
Gorgées de sève et de soleil
Les canons d’acier bleu crachaient
De courtes flammes de feu sec
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l’eau
Il y a plongé son visage
Il riait de joie il a bu
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il s’est relevé pour sauter
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L’a foudroyé sur l’autre rive
Le sang et l’eau se sont mêlés
Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil
Le temps d’atteindre l’autre rive
Le temps de rire aux assassins
Le temps de courir vers la femme
Il avait eu le temps de vivre.
Boris Vian, Chansons et Poèmes